La chaine electromagnetique

Planche 1:

Au milieu des 2 000 hiéroglyphes, idéogrammes et pictogrammes du
message égyptien, elle appartient bien aux signes de communication ou d'expression, parmi lesquels elle exprime la vie. Curieusement, son graphisme n'a pas été inspiré - a priori- par les formes de l'environnement comme cela s'est fait pour les autres signes, tous issus de formes bien concrètes. Cette remarque, fondamentale, est le point de départ d'une réflexion visant à rejeter l'explication évasive d'un signe "fabriqué". Quand un peuple va chercher dans son environnement les formes des 1 999 signes de son alphabet, pourquoi irait-il "fabriquer" le 2 000 eme ? En outre, il ne faut pas la confondre avec le Onkh (croix coptes, contemporaine du Christ) assez ressemblante, mais bien entendu plus récente.

La croix égyptienne, le Ankh, omni-présente dans les papyrus et sculptures, est souvent matérialisée par des amulettes, mais on ne la trouve jamais grandeur nature.
Pourtant c'est en tant qu'instrument manuel -tenu et non manipulé- qu'elle figure dans la main des statues de Pharaon. De même les sculptures ou dessins la placent comme objet usuel dans les mains des Dieux qui, eux, s'en servent à de multiples usages non définis, la tenant, pour de mysterieuses raisons, dans un sens ou dans l'autre.

Le rôle de porte-bonheur n'est pas contesté par Gruais et Mouny bien qu'ils apportent une toute autre réponse à la nature de l'Ankh. Pour eux, il y a bien eu un modèle dans la nature. En fait, ils démontrent qu'une vingtaine de signes sont gérés de manière particulière sur les fresques, étant "limbés" de blanc, et articulés de façon étonnante. Leur forme, comme pour l'Ankh, interpellait sur l'origine. Après de longs travaux, les deux chercheurs pouvaient étayer une incroyable piste : la chaîne électromagnétique.

Les Egyptiens, manifestement, ont eu connaissance des matériels de
communication, parlée ou visuelle. Cependant, l'absence de découverte de tels éléments lors des foui1les par exemple- laisse supposer que, si les Egyptiens avaient formellement connaissance de ces matériels, ils ne les avaient pas possédés.

On peut donc imaginer que cette civilisation ancienne avait vu ces matériels et que, ne voulant ou ne pouvant les reconstituer, elle s'était bornée à les reprendre en message pariétal (sur les parois des tombeaux) avec un sens symbolique ou religieux. Pour qui s'y attarde, c'est une immense "bande dessinée" qui ne cesse de parler. On peut même aller jusqu'à envisager que cette liaison (fut-elle fictive) entre Pharaon et les Dieux, préfigure la Transcommunication. L'Ankh y joue le rôle de Diode, impliquant une civilisation antérieure et assurément extérieure.